Ma chine du dimanche

Ce matin, lever 7h30, hop, petit thé vert vite bu, et zou....direction le vide grenier de la rue de la Py dans le 20e arrondissement, à deux pas de chez moi...et je peux vous dire que j'avais faim de chez faim parce que je n'avais pas fait de brocante / vide-greniers depuis des lustres et que j'étais sacrément en manque...
Sans chéri, sans enfant, solo quoi, le temps devant soi pour flâner, découvrir, soulever, discuter, chercher, hésiter...
Et la pêche a été bonne, je suis revenue à la maison avec mes trésors sous le bras, toute heureuse, sous le regard dubitatif de Chéri, tartine à la main "Mais où est-ce que l'on va mettre ça ?"
"héhé"...j'ai dit avec un regard malin, comme si je savais....
Aucune idée.

Alors voilà, je partage ma pêche miraculeuse avec vous.

Une vue d'ensemble pour commencer.

Noter la toute petite valise noire qui est très mignonne. 

Un magnifique "R" en zinc tout bien abîmé comme il faut. La jeune fille qui les vendait avait tout un stock de lettres d'enseignes, et j'aurais dû toutes les acheter. Damned, j'ai été petit joueur.

De vieux livres pour enfants, et notamment un livre de lecture de 1938, "La petite basse-cour" avec de très jolies illustrations.

 

Et enfin, des vieux papier et photo : photo de famille, brochure pour le spectacle Claudine à l'école (écrit par Colette) et surtout la partition du célèbre tube tango "Baisse un peu l'abat-jour", de 1947, ce titre romantique à souhait n'est autre qu'une chanson d'amour à connotation érotique (très très, mais alors vraiment très soft), comme l'indique sur la couverture le cendrier avec 2 cigarettes allumées sur la table de nuit, signe universel post coïtum comme chacun sait.

Pensez-y la prochaine fois au lit avec Chéri et susurrez lui doucement en faisant rouler le "R": "Baisse un peu l'abat-jouuuuuuuuuuur !"